La guerre en Ukraine continue d'avoir un impact sur votre chariot de course. Certains produits sont particulièrement concernés comme le poulet rôti. Alors faut-il s'attendre à payer notre poulet du dimanche plus cher ?
Sept euros le poulet rôti au lieu de cinq il y a encore quelques semaines, dans une des nombreuses rôtisseries bruxelloise l'augmentation n'est pas passée inaperçue. "Il y a quelques clients qui ont remarqué l'augmentation du prix et malheureusement, ils ne reviennent plus", raconte Sabrina, vendeuse.
La raison de cette augmentation ? La hausse de certaines matières premières. "Tout, vraiment tout, augmente pour l'instant", explique Franck Segers, volailler. "Le blé, l'huile d'olive également. Il faut bien justifier cela quelque part, et je dois récupérer cet argent quelque part".
Une augmentation exceptionnelle du prix des céréales
Vient aussi s'ajouter l'augmentation du coût des céréales, base de l'alimentation de l'animal. La guerre vient faire s'envoler les prix : "L'Ukraine est un pays exportateur de céréales particulièrement important et il faut s'attendre à une augmentation du prix de la viande de volaille jusqu'au consommateur" explique Marie-Laurence Semaille, responsable économique de la fédération wallonne de l'agriculture.
En un mois, le prix des céréales comme le blé ou le maïs a augmenté de 25 à 50%.
Vos commentaires