(Belga) Alors qu'un comité de concertation sur la crise énergétique se réunit pour la première fois mercredi, le MR pose sur la table une proposition de "contribution temporaire de crise" de la part les producteurs d'énergie, à défaut de taxer les surprofits, écrivent De Tijd et L'Echo.
"D'un point de vue économique, un surprofit n'existe pas", explique Georges-Louis Bouchez, président du MR. Par contre, "puisque les producteurs privés ne peuvent plus aujourd'hui garantir la sécurité d'approvisionnement (ici vue sous l'angle de l'accessibilité de l'énergie pour le consommateur, NDLR), en raison des prix inabordables, l'État doit être en mesure d'assurer cette garantie en prélevant une contribution temporaire de crise", poursuit-il. "Il ne s'agit donc pas d'une taxe sur les bénéfices excédentaires, mais d'une contribution visant à garantir l'approvisionnement." Comment ? En se basant sur le mix énergétique de chaque entreprise concernée, explicite encore le MR. "Comme le prix de l'électricité en Europe est déterminé par le prix du gaz, aujourd'hui, plus la part des énergies renouvelables et nucléaires est importante, plus les bénéfices sont élevés. Parfois cinq ou six fois le coût de production. Nous voulons prélever une contribution temporaire de solidarité sur cette différence, qui pourrait aller jusqu'à 50 à 60%", complète Georges-Louis Bouchez. En résumé, ce prélèvement pourrait couvrir la moitié du surcoût aujourd'hui réclamé au consommateur. Le MR propose de matérialiser sa mesure sous forme de ristourne directe sur la facture par les opérateurs. (Belga)
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