Georges-Louis Bouchez, le président du Mouvement réformateur, était l’invité de la matinale de Bel RTL. Interrogé par Fabrice Grosfilley, il a plaidé pour un durcissement de la politique de chômage. En clair, il veut limiter les allocations, après deux ans.
Le patron des libéraux a commencé par avancer que "140.000 métiers sont en pénurie dans notre pays". Dans ce contexte, il a indiqué qu’il était quand même "logique qu’après deux ans, il soit demandé, à un demandeur d’emploi s’il n’a pas trouvé un emploi, de rendre service à la collectivité, via des tâches".
Cela veut dire qu’on couperait à cette personne les allocations de chômage, est-ce qu’on ne va pas créer de l’insécurité pour les gens à un moment où il y a l’inflation, la guerre en Ukraine… ?
"Il y a toujours 140.000 métiers en pénurie. On a un des plus faibles taux d’emploi de l’Union européenne et il peut garder ses allocations de chômage, pout autant qu’il preste un travail communautaire, mais on ne peut pas ne jamais rendre service à la société et que la société vous vienne en aide. La solidarité, ça doit aller dans les deux sens. C’est la philosophie de cette proposition", a estimé Georges-Louis Bouchez.
Cette proposition n’est pas dans l’accord du gouvernement. Vous ne craignez pas de mettre le feu, pour une proposition qui ne va pas aboutir dans cette législature?
"Si on ne fait pas une réforme du marché de l’emploi, on n’arrivera pas à baisser les impôts pour celles et ceux qui travaillent. Et donc nous, nous lions les deux, il faut un Jobsdeal 2 pour accompagner la baisse d’impôts parce que nous ne voulons pas que ça soit encore les travailleurs qui paient une éventuelle baisse d’impôts sur quelques publics", a conclu le président du Mouvement réformateur.
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