Dans les écoles, on essaie de repousser au maximum le jour où on allumera les chauffages, mais ce n'est pas toujours facile, il faut donc composer. Illustration au collègue communal de Bellevue, à Dinant.
Au collège Notre-Dame, le système de chauffage est rallumé depuis ce matin. Mais grâce à l'apport matinal du soleil, les vannes des radiateurs peuvent encore rester fermées dans la plupart des classes.
"Quand on ouvre les fenêtres, il fait un peu froid et sinon ça va quand c'est fermé", explique un élève. "Pour moi, on peut encore attendre, mais pour certains, plus frileux, on pourrait les redémarrer", analyse un autre. "Il fait vraiment froid, très froid", confirme une élève, probablement plus frileuse.
"On va devoir trouver la meilleure température, la plus basse, mais compatible avec des élèves qui sont plus ou moins statiques, comme ça, il y aura au moins une inertie thermique au niveau du mobilier et des murs qui permet d'économiser un peu de chauffage", explique un professeur de sciences.
Un budget à contenir
Seul l'internat, qui s'était considérablement rafraîchi ces derniers jours, peut utiliser librement ses radiateurs. "L'idée est de gagner effectivement quelques jours, en tout cas de diminuer la consommation énergétique d'une manière générale, même pendant l'hiver. L'idée aussi, c'est une opportunité aussi de réfléchir à toutes les conséquences de l'utilisation de l'énergie d'un point de vue pédagogique, c'est aussi une bonne leçon", propose Alain Kouene, directeur du collège Notre-Dame de Bellevue.
Pour les classes, c'est le responsable technique qui aura le pouvoir de débloquer les vannes, à la demande au fur et au fur et à mesure. "J'interviens quand on me le demande, mais avec le coût de l'énergie, on fait attention à tout ça", précise le responsable.
Le collège qui accueille près de 1.400 élèves en primaire et en secondaire a dépensé l'an dernier 280.000 euros en gaz et en électricité : un budget que la direction espère contenir autant que possible.
Vos commentaires