Le voyagiste britannique Thomas Cook est en très grande difficulté financière. Pour éviter la faillite, le groupe doit trouver 227 millions d'euros ce week-end. Cette situation plonge certaines agences de voyage dans l'incertitude.
Les difficultés financières que connaît le voyagiste britannique Thomas Cook, notamment actif sous la marque Neckermann en Belgique, suscite un sentiment d'inquiétude au sein des agences de voyage indépendantes. Nos reporters Aurélie Henneton et Gaëtan Zanchetta ont pu le constater dans une agence familiale située à Jumet et dont le partenaire numéro 1 est Thomas Cook. En effet, le tour opérateur y représente 70% des ventes. Aujourd’hui, dix clients sont en vacances sont à l’étranger. "Ils sont rassurés, leur retour va se faire normalement, leurs vacances se passent bien, explique Michèle Desmet, administratrice d’une agence de voyage. Ils ressentent sans doute de la tristesse à l'idée que Thomas Cook puisse disparaître. Moi, personnellement, j'ai mal au cœur".
Par chance, aucun client ne doit voyager avec ce tour opérateur dans les jours à venir. Mais nos reporters se sont rendus dans une autre agence qui a, elle, trois clients sur le départ. Ces touristes ont les mêmes questions. "Ils demandent s'il existe un risque en partant avec Thomas Cook, explique Thomas Verpoest, gérant d’une agence de voyage. Ils demandent si leur voyage sera maintenu en cas de faillite. Les clients sont stressés. Mais on les rassure: il y a des assurances".
Si le fournisseur disparaît, les agences devront s’adapter, en vendant d’autres produits par exemple. Par ailleurs, ils s’attendent à des pertes de chiffre d’affaires. "À court terme, oui, mais à long terme, non, je suis sûr qu'on pourra remonter la pente, considère Thomas Verpoest. En le proposant chez d'autres tours opérateurs ou en le faisant nous-même, en direct".
Les agences sont en stand-by. La plupart ne proposent plus Thomas Cook pour le moment, par prudence.
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