La rencontre entre les représentants du gouvernement wallon - Elio Di Rupo, Christie Morreale, Willy Borsus et Philippe Henry - et la direction de GSK Vaccines aura duré un peu moins d'une heure et demie. C'est à peu près tout ce que l'on saura ce jeudi, aucune information n'ayant filtré à l'issue de la réunion, à laquelle participait également la ministre fédérale de l'Emploi, Nathalie Muylle.
A leur arrivée à l'Elysette, Christie Morreale et Willy Borsus, respectivement en charge de l'Emploi et de l'Economie en Wallonie, s'étaient montrés plus loquaces.
Plusieurs pistes sur la table?
"Nous allons être à l'écoute de l'entreprise, dialoguer et débattre du futur, tout en tentant de réduire au maximum le nombre d'emplois menacés et en étant attentifs aux conditions dans lesquelles les personnes licenciées devront quitter l'entreprise", avait déclaré le ministre Borsus. Interrogé sur les instruments dont dispose la Wallonie pour y parvenir, il avait assuré "croire au dialogue et en notre capacité de conviction".
Plusieurs pistes, dont celle d'une plateforme d'analyse des profils en lien avec les besoins du secteur, seraient sur la table, "mais il est encore trop tôt pour se prononcer", avait de son côté estimé la ministre wallonne de l'Emploi, la socialiste Christie Morreale.
"Ce jeudi, nous allons poser des questions, notamment sur les causes de cette restructuration dans un secteur porteur" et sur son caractère unique, avait-elle ajouté. Le gouvernement régional a-t-il obtenu des réponses? La direction du groupe pharmaceutique s'est-elle montrée rassurante? Jeudi soir, c'est silence radio mais une communication est promise vendredi après-midi, dès que l'exécutif aura rencontré les représentants des travailleurs. Mercredi, GSK a fait part de son intention de supprimer 720 emplois, majoritairement de cadres, et de ne pas renouveler 215 contrats temporaires sur ses sites wallons.
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