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Sachet de chips, canette, bougie chauffe-plat: la Région Wallonne veut créer des centaines d’emplois grâce à nos déchets

Sachet de chips, canette, bougie chauffe-plat: la Région Wallonne veut créer des centaines d’emplois grâce à nos déchets
 
 

La Région Wallonne ambitionne de créer des centaines d’emplois grâce au recyclage des métaux. De la canette de soda à la barquette en aluminium, ces déchets valent aujourd’hui des milliers d’euros. Les entreprises espèrent saisir cette opportunité.

La canette de soda que nous plaçons dans nos poubelles vaut presque de l’or. L’aluminium qu’elle contient peut se revendre très cher : environ 1000 euros la tonne si les déchets ne sont pas triés.  "En aluminium, on a les fameuses canettes de boisson", explique Godefroid Dislaire, chercheur en génie minéral à l’université de Liège. "On trouve également des PCB qui sont les composants centraux des ordinateurs ou encore des smartphones."


Deux fois plus rentable une fois trié

Si on parvient à séparer les différents métaux, cet amas de ferraille pourrait rapporter le double. Alors les ingénieurs de l’université de Liège ont mis au point un robot unique en son genre. Un spectromètre donne l’instruction aux deux bras articulés de séparer le laiton, le cuivre, l’aluminium. Résultat, après le tri, ces mêmes ferrailles peuvent se revendre jusqu’à 2.000 euros la tonne.


Un projet verra le jour en 2017

"Un premier banc de tri visant à traiter 20.000 tonnes par an de concentré d’aluminium devra être construit dans le courant de l’année 2017", indique David Bastin, chercheur en génie minéral à l’ULg.

Des dizaines d’emplois devraient être créés chez nous, près de Mons, et non plus en Chine. Autre technique mise au point : la pyrométallurgiepour traiter une bougie chauffe plat. "Ici, on va récupérer  probablement 90 % de l’aluminium", indique Jean-Claude Heram, directeur d’un centre de recherches métallurgiques. "On va les brûler dans un four spécifiquement dessiné pour brûler tout ce qui n’est pas aluminium tout en n’oxydant pas l’aluminium et en récupérant du métal liquide. C’est valable pour les paquets de chips, par exemple."

1.000 tonnes de déchets traités chez nous ce sont 2 à 3 emplois créés. Et nous produisons des centaines des centaines de milliers de tonnes de déchets chaque année.  


 

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