L'ambassade de Belgique à Abidjan tire la sonnette d'alarme. De plus en plus de Belges sont victimes d'arnaques sur internet, au départ de la Côte d’Ivoire. Notre pays serait même le troisième pays étranger le plus touché par cette cybercriminalité ivoirienne. L'ambassade dit recevoir en moyenne une plainte pour ce type de fait par jour.
Gare aux arnaques sur internet au départ de la Côte d'Ivoire. Notre pays serait le troisième pays étranger le plus touché par cette cybercriminalité ivoirienne. L'ambassade belge à Abidjan tire la sonnette d'alarme. Elle reçoit en moyenne une plainte pour ce type de faits par jour. Nous sommes donc victimes des "Brouteurs", en référence aux moutons qui se nourrissent sans trop se fouler, selon plusieurs formes.
- Chantages à la webcam: après avoir sélectionné leurs victimes sur les réseaux sociaux, ils les séduisent et finissent par les pousser à se dénuder face caméra. Les victimes doivent alors payer jusqu'à plusieurs milliers d'euros en échange de la non-diffusion des images compromettantes.
- Arnaques aux faux sentiments sur base d'une opération d'urgence, d'une demande d'envoi d'argent.
- Arnaques aux faux héritages.
Olivier Bogaert, de la Fédéral Computer Crime Unit, expliquait ce matin sur les ondes de Bel RTL ce qu'il faut faire en cas d'arnaques: "Si on est victime, on a deux éléments. Il y a le volet plainte, à partir du moment où on a payé pour l’escroquerie dont est victime en Belgique. Mais les autorités ivoiriennes ont également réagi. Il y a un site que les autorités ivoiriennes ont mis en ligne sur lequel les victimes européennes peuvent aller signaler les faits. Il y a un formulaire qui peut être rempli si vous le voulez et qui permettra aux policiers qui sont à la gestion de ce site de lancer la procédure au niveau des autorités ivoiriennes."
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