Le parquet de Bruxelles a ouvert une enquête pour incitation à la violence et menaces à la suite des appels au lynchage lancés sur les réseaux sociaux depuis la sortie de prison de Michel Lelièvre, le 2 décembre dernier, rapporte vendredi La Libre.
Une "traque de Michel Lelièvre dans Bruxelles" a été organisée par un groupe secret sur Facebook, qui semble avoir été fermé au cours du week-end. Plus de 700 citoyens qui s'improvisent justiciers ont fait partie de ce groupe, dont un jeune candidat sur les Listes Destexhe lors des dernières élections régionales bruxelloises, précise le quotidien. Michel Lelièvre a été roué de coups dans son appartement bruxellois le 18 décembre dernier. En accord avec le parquet et le tribunal de l'application des peines (TAP) de Bruxelles, il a trouvé un nouveau logement temporaire avant une solution plus définitive. Entre-temps, les "justiciers du net" s'étaient déjà lancés dans une nouvelle traque : "Il faut le traquer jusqu'à quand il se casse ailleurs. Et on recommence", préconisait le groupe.
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