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Michel Lelièvre ne retournera pas dans son logement à Anderlecht: son avocate s'exprime (vidéo)

 
 

L'ancien complice de Marc Dutroux a été roué de coups mercredi en région bruxelloise. Son avocate Benjamine Bovy était en direct ce vendredi dans le RTL INFO 13H pour parler de cette agression et répondre aux questions de notre journaliste Olivier Schoonejans.

Où se trouve votre client aujourd'hui, deux jours après son agression? 

"Il est dans un logement provisoire, qui est parfaitement connu de l’assistante de justice, du parquet de Bruxelles et du tribunal d’application des peines."

Il ose encore rentrer chez lui aujourd'hui?

"Il va bien falloir car il ne peut pas vivre reclus. J’ose espérer que le ministère public va communiquer. Il faut rappeler qu’il est strictement interdit de s’en prendre physiquement à Michel Lelièvre. Ce qui s’est passé est inacceptable. C’est pourquoi le parquet a ouvert une enquête."

Est-ce que Michel Lelièvre bénéficie d'une protection particulière?

"Non, ce n’est pas prévu."

Est-ce que vous allez donner une suite judiciaire à cette agression?

"C’est une chose que je dois discuter avec lui. Il faut qu’il se remette de son agression et de ses émotions. L’important pour moi est que le ministère public initie une action et cherche à identifier les auteurs. A effectuer un rappel de la loi en citant les auteurs devant le tribunal."

Vous vous attendiez à ce genre de problèmes à sa sortie de prison?

"Il le redoutait et s’y attendait. J’avais le secret espoir que la population soit consciente des limites à ne pas franchir. Quand une décision de justice est rendue, on doit s’incliner face à cette décision. Ce n’est manifestement pas le cas. Une minorité a estimé qu’elle pouvait s’en prendre à lui. Il le redoutait mais il va continuer à essayer de se réinsérer dans la société."


 

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