Tout a été mis en place pour que le retour en classe se passe au mieux. L’école bruxelloise est restée fermée en fin de semaine dernière après des incidents. Ils ont éclaté lors de manifestations suite à des soupçons d'abus sexuels sur une fillette de quatre ans.
Le démenti du parquet et des médecins selon lesquels l'enfant présentait des saignements à cause d'une infection n’a, dans un premier temps, pas réussi à calmer les inquiétudes des parents d’élèves. Et donc ce matin, du personnel pédagogique supplémentaire est présent dans l'école pour encadrer les enfants.
"Une équipe mobile (avec des agents du centre PMS et du personnel de soutien de la Fédération Wallonie-Bruxelles) passera dans chaque classe pour expliquer aux enfants ce qui s’est passé et répondre à leurs questions s’ils en ont et les rassurer. C’est très important pour nous de permettre aux enfants de revenir le plus rapidement possible à l’école, précisément pour que les enfants puissent reprendre le cours de la scolarité. Certains sont en sixième primaire, ils devront présenter à la fin du mois de juin, leur CEB. C’est une étape très importante dans leur scolarité et donc il est fondamental que les enfants reviennent le plus vite possible à l’école", précise Philippe Martin, inspecteur pédagogique à la commune de Schaerbeek.
Une plainte contre X
Le bourgmestre DéFI de Schaerbeek, Bernard Clerfayt, était l'invité de la matinale de RTL INFO. Fabrice Grosfilley lui a demandé s’il comptait poursuivre les parents de la fillette qui "auraient jeté des projectiles contre l’école lors des manifestations".
"Il y aura des poursuites contre ceux qui ont utilisé la violence contre l’école, la violence n’est jamais une manière de résoudre une difficulté. Le dialogue doit prévaloir et le respect des institutions, le respect de l’indépendance de l’enquête judiciaire, le respect des conclusions des experts, des médecins. C'est le cas maintenant pour la famille et la communauté guinéenne qui l’entoure, je les remercie. Je me réjouis que l’intelligence et que le dialogue reviennent à l’ordre du jour", a répondu Bernard Clerfayt.
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