Un Néerlandais de 23 ans qui avait lancé une alerte à la bombe le 4 mai dernier à la gare de Gand-Saint-Pierre a été condamné lundi par le tribunal correctionnel de Gand à une peine de 18 mois de prison, dont la moitié avec sursis. L'alerte avait paralysé tout le trafic ferroviaire vers et à partir de la gare.
L'alerte à la bombe avait eu lieu le 4 mai à 09h00. La centrale téléphonique 100 avait reçu un appel d'un individu affirmant être en possession d'une bombe. Il avait alors proféré des menaces faisant référence à Charlie Hebdo. Le suspect avait pu être rapidement localisé via son téléphone portable. Étant donné qu'il se trouvait à proximité de la gare de Gand-Saint-Pierre, la décision avait été prise d'évacuer immédiatement la station et d'interrompre le trafic ferroviaire au départ et vers celle-ci. Après son arrestation, il avait déclaré simplement vouloir faire une blague.
Des photos de drogues, d'un sabre ainsi que de messages religieux
Le président du tribunal a souligné la gravité des faits et la personnalité du prévenu. "Le fait qu'il maintienne qu'il s'agissait d'une blague est caractéristique de sa mentalité", a commenté le juge John Dangreau. "Sur son téléphone, des photos de drogues, d'un sabre ainsi que de messages religieux ont été retrouvés. Selon les psychologues, le prévenu montre des traits de personnalité antisociaux et un manque de compréhension."
Le prévenu a été condamné à 18 mois de prison, dont la moitié avec sursis, et à une amende de 300 euros. Il devra également s'acquitter de 1.300 euros de frais de justice.
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