Ce soir, Pascal Vrebos et Dominique Demoulin présenteront un document exceptionnel consacré aux 20 ans de l'affaire Dutroux intitulé "Un jour, Dutroux sortira". Extrait.
L'affaire Dutroux, 20 ans après. Deux décennies après la découverte des corps des victimes de Dutroux, Dominique Demoulin et Pascal Vrebos retournent, lors d'une émission spéciale, sur les différents lieux du drame. Ils y retrouvent quelques-uns des principaux intervenants de l'affaire. De Marcinelle à Sars-la-Buissière, de Neufchâteau à Arlon, les deux journalistes tenteront de savoir si la vérité judiciaire est la bonne et verront si 20 ans après les faits, quelques langues se délient. Jean-Denis Lejeune, Michel Bourlet, Jean-Marc Connerotte, et beaucoup d'autres nous proposent un regard inédit sur l'affaire qui a changé la Belgique.
"Une cicatrice visible et douloureuse"
Sans le drame, qui serait aujourd’hui Jean-Denis Lejeune ? "Je serais toujours probablement carrossier, puisque j’étais carrossier. Tout bouge. Toutes les bases bougent. Il y a une cicatrice. Elle est bien visible et douloureuse. Je vis avec. Je n’ai pas le choix", explique-t-il. Avez-vous pu faire le deuil de Julie ?, interroge Pascal Vrebos. La réponse est sans ambages : "Non, impossible."
"Des parasites de notre société qui se retrouveront dans la nature s’ils ne meurent pas en prison"
"Je sais que la peine de mort n'existe plus mais, pour ce genre de personnages, je le regrette vraiment", avait écrit Jean-Denis Lejeune sur sa page Facebook il y a deux mois. En effet, Marc Dutroux mort, il aurait moins de douleur : "Ce sont des parasites de notre société qui un jour se retrouveront dans la nature s’ils ne meurent pas en prison. Un jour, Dutroux sortira, et il faut bien s’en rendre compte."
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