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Intervention remarquée au procès Wesphael: "N'oubliez pas que M. Wesphael saignait"

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  • Procès Wesphael: la personnalité de la victime évoquée ce matin

 
 
 

L'audition d'Oswald D. est très attendue par la défense et la partie civile au procès de Bernard Wesphael. Un des moments forts du procès devant la cour d'assises de Mons.

La cour entendra les témoins de moralité de Véronique Pirotton ce mercredi après-midi, et notamment son ancien amant Oswald D., qui sera auditionné durant l'après-midi, après 14h. "Son audition risque de durer plus de dix minutes", a ironisé le président de la cour, Philippe Morandini.

"Le jour du drame, on a dénombré 35 communications téléphoniques entre Véronique Pirotton et son amant Oswald. Pour la défense, cet homme exerçait une emprise psychologique extrême sur la victime, au point de la faire basculer dans la confusion la plus totale. Mais les parties civiles rappellent que l'amant n'était pas dans le placard, qu'il n'était pas sous le lit la nuit du drame", a déclaré notre journaliste Dominique Demoulin en direct du RTLinfo 13h.


Les moments forts de la matinée

Ce mercredi matin, le réceptionniste de l'hôtel Mondo et un ami, présent également le soir du 31 octobre 2013, ont expliqué devant la cour avoir remarqué une "petite blessure" qui saignait au poignet de Bernard Wesphael, lorsque celui-ci est venu les prévenir que sa femme s'était suicidée et qu'ils sont montés avec lui. Le réceptionniste explique avoir appelé la police, puis son manager, et être monté au sixième étage par l'ascenseur. Son ami et lui ont remarqué cette blessure quand Bernard Wesphael a appuyé sur le bouton de l'ascenseur.

"Mesdames et messieurs les jurés, lorsque vous vous retirerez pour délibérer, il vous faudra opérer un tri dans la masse d'informations reçue. Je vous demande de ne pas oublier ce témoignage, qui indique bien que la blessure de M. Wesphael saignait à 23h00, alors que, dans sa version, si Véronique Pirotton l'a griffé, ce serait autour de 21h00", a déclaré dans un commentaire Me Moureau, avocat des parties civiles.

Bernard Wesphael a alors pris la parole. "Il n'est pas impossible que j'aie rouvert quelque peu la plaie lorsque j'ai fait un massage cardiaque de quelques minutes à mon épouse, avec ma montre" au poignet, a-t-il déclaré. L'accusé a rappelé que les policiers avaient fait "tout de suite" des photos de ses mains. "Vous verrez sur les photos que ce n'est pas si évident que ce que je viens d'entendre."


 

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