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L'Imam radical de Dison et son fils, qui avait menacé les chrétiens dans une vidéo, arrêtés à leur retour de vacances

L'Imam radical de Dison et son fils, qui avait menacé les chrétiens dans une vidéo, arrêtés à leur retour de vacances
 
 

L’Imam de Dison et sa famille ont été arrêtés dimanche dès leur retour de vacances. Le fils sera présenté aujourd'hui au juge de la jeunesse pour avoir proféré des menaces à l'encontre des chrétiens dans une vidéo, révèle ce lundi matin L'Avenir.

L'Imam radical de Dison, son épouse et leur fils sont rentrés de vacances au Maroc dimanche soir. Des vacances qu'ils n'ont finalement pas écourtées comme annoncé après l'histoire de la vidéo montrant le fils proférer des menaces à l'encontre des chrétiens. La famille a été interpellée par la police fédérale.


Pas de résistance de la part de la famille

Tout s'est passé dans le calme, elle n'a opposé aucune résistance quand les policiers, une dizaine, se sont présentés vers 17h à leur domicile de Dison. La police fédérale n'a même pas dû utiliser de menottes. Si on en croit les journaux Vers L'Avenir, les forces de l'ordre ont déjà auditionné les trois membres de la famille en soirée.


Le fils menaçait les chrétiens dans une vidéo tournée

Le fils de l'imam avait assuré qu'il rentrerait de vacances et répondrait de ses actes. Le jeune Sohaid, 17 ans, était apparu dans une vidéo tournée dans le centre de Verviers. Il y menaçait en des termes très explicites la communauté chrétienne, il y disait notamment: "Oh, Allah, humilie et détruit les chrétiens". Depuis son lieu de vacances, l'adolescent avait minimisé les faits, assuré qu'il n'appelait en rien à s'en prendre aux non musulmans. Me Nabil Khoulalene, l'avocat de l'adolescent confirme que son client a été interpellé dimanche soir, à son retour de vacances. "Il a été entendu par la police judiciaire fédérale à Bruxelles hier soir et devrait être entendu ce lundi au niveau du parquet de la jeunesse de Liège."

Pour Christine Wilwerth, il est bien trop tôt pour envisager un dessaisissement du juge de la jeunesse. "Cette décision ne se prend qu'au terme de la procédure et certaines conditions doivent être respectées comme le fait que l'adolescent doit avoir plus de 16 ans", ajoute la procureure du Roi.


Deux dossiers gérés de manière distincte

Le dossier du père, qui est sous le coup d'un arrêté d'expulsion et celui de l'adolescent qui tenait des propos haineux envers les chrétiens seront donc gérés de manière distincte. "S'il y a des faits répressibles concernant pour le père, c'est le parquet fédéral qui en sera saisi et pour l'arrêté d'expulsion, c'est le ministère de l'Intérieur qui est compétent", conclut Christine Wilwerth. 


 

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