La mère et le compagnon sont accusés d'avoir infliger de mauvais traitements au jeune garçon ayant entrainé son hospitalisation.
La chambre des mises en accusation a confirmé, mardi, la détention pour un mois supplémentaire des tortionnaires présumés du petit Brayan à Mouscron. Quinze jours plus tôt, la chambre du conseil de Tournai avait décidé de libérer Gaëlle V. et Miguel D. mais le parquet avait fait appel de cette décision. La mère de l'enfant torturé et son compagnon comparaîtront devant la chambre du conseil de Tournai le 22 juillet prochain. L'information a été confirmée par les avocats des deux inculpés.
Des traitements inhumains
Les 19 et 20 juillet 2013, la mère et son compagnon étaient placés sous mandat d'arrêt et inculpés sous le chef de traitement inhumain et dégradant à l'égard d'un mineur d'âge, avec la circonstance aggravante d'une incapacité permanente ou de la perte d'un usage d'un organe, de coups et blessures sur un mineur et de non-assistance à personne en danger. La victime était Brayan, le fils de Gaëlle, âgé de deux ans et demi.
L'enfant torturé avait été hospitalisé à Saint-Luc et placé dans un coma. Depuis quelques mois, il est en revalidation dans un centre spécialisé à Bruxelles.
Depuis l'ouverture de l'enquête, chacun reste sur ses positions. La mère rejette l'entière responsabilité sur son compagnon et lui a fait des aveux partiels. Les avocats plaideront la libération conditionnelle de leur client lors de la prochaine comparution devant la chambre du conseil. Si le parquet devait faire appel d'une éventuelle libération, c'est à nouveau la chambre des mises en accusation qui se prononcera sur cet appel.
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