En ce moment
 
 

Le directeur de l'institut médico-légal de Liège furieux contre la DH: "Le journal n'a même pas vu ces photos"

 
 

Le directeur de l'Institut médico-légal de Liège, le Docteur Philippe Boxho, a indiqué jeudi à l'agence Belga qu'il irait en justice, en se constituant partie civile - en son nom propre ou au nom de l'Université -, contre La Dernière Heure ou le journaliste auteur de l'article relatif aux photos prises dans la salle d'autopsie de l'établissement, afin d'obtenir un dédommagement financier et moral.

"Je suis en colère. Cet article est une catastrophe et nuit à notre image, celle de l'Institut, du personnel et de l'Université de Liège", a-t-il commenté, parlant de "calomnie à l'état pur". Le quotidien indiquait mercredi que des photos avaient été retrouvées par l'Inspection générale de la police intégrée, prouvant qu'une fête avait eu lieu à l'Institut médico-légal de Liège après l'autopsie des cadavres des terroristes tués à Verviers mi-janvier.

"La Dernière Heure n'a même pas vu ces photos", note le directeur de l'Institut. "Il n'est absolument pas question de selfies, ni de personnes masquées. De plus, la bouteille de mousseux est fermée et on ne voit pas les corps; juste des médecins légistes qui travaillent en arrière-plan", précise-t-il encore.

A la suite de ces événements, le niveau de la menace a été relevé à 3 mercredi à l'Institut médico-légal. Des mesures de sécurité ont été prises mais aucun policier n'est posté devant le bâtiment, a indiqué le Dr Boxho sans pouvoir donner davantage de détails. "Nous travaillons tout à fait normalement dans nos locaux. Je n'ai pas décelé de facteur de stress particulier", a-t-il ajouté.Les autres bâtiments situés sur le site de l'Université de Liège ne font pas l'objet de mesures particulières, a spécifié le service presse de l'ULg.


 

Vos commentaires