Depuis le début de l’été, les pompiers sont régulièrement appelés pour se débarrasser de nids de guêpes. A Charleroi, 200 interventions sont en attente. Du coup, les demandes auprès de sociétés privées augmentent.
"On a peur que les enfants ou les animaux sortent et qu’il arrive un accident donc, on a préféré intervenir très vite après avoir remarqué l’existence d’un nid ce dimanche", explique un particulier qui a fait appel à un spécialiste de la destruction de nid.
En quelques minutes, ce spécialiste est intervenu pour maîtriser un nid de plus de 2000 guêpes, placé à l’intérieur d’un mur. Ces dernières semaines, le phénomène s’est développé grâce à la météo. "L’absence de précipitations en début de saison, à la fin de l’hiver, a permis aux reines d’avoir tout le loisir d’aller placer leur nid et commencer à pondre", Michael Debière, spécialiste en désinfestation. Actuellement, sa société gère entre 20 et 30 interventions chaque jour. Un pic qui s’explique entre autres par le danger potentiel de ces destructions pour les particuliers.
"Intervenir auprès d'une crêche est une urgence première"
"Il est extrêmement dangereux de tenter de neutraliser le nid de guêpes car, il s’agit d’une agression de l’insecte et face à cela, ce dernier va avoir une attitude de défense et va venir piquer son agresseur de façons multiples", précise-t-il.
Pour les pompiers, l’intervention de ces sociétés privées permet de gérer des situations devenues trop nombreuses. A Charleroi, 200 demandes sont en attente. Il faudra parfois patienter quatre jours, certains cas étant prioritaire.
"Nous devons par exemple, intervenir auprès d’une crèche où se trouvent pas mal d’enfants en très bas âges. C’est une urgence première", explique Michel Mean, le porte-parole des pompiers de Charleroi.
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