La cour d'appel de Liège a rendu, mardi après-midi, un arrêt dans lequel elle a majoré les peines infligées à Mustapha Iken et à trois de ses complices. Des peines allant de cinq à huit ans de prison ont été prononcées.
Mustapha Iken s'était évadé de la prison de Lantin en 2017. Il avait déjà été condamné à quinze ans de prison pour des faits de tiger kidnapping (l'enlèvement d'un objet ou d'une personne chère aux yeux de la victime, qui se voit forcée d'accomplir un autre délit pour faire libérer la personne ou l'objet) et à trois ans de prison pour les faits commis lors de son évasion.
Mustapha Iken répondait, dans ce troisième dossier, de vols avec violences commis lors de sa période de cavale. Il s'agissait d'un car-jacking commis le 27 février 2018 à Oreye et d'une attaque commise le 27 octobre 2017 dans un dépôt de Grâce-Hollogne, où il avait été dérobé pour plus de 2,5 millions d'euros de marchandise.
Mustapha Iken avait été condamné en première instance à une peine de cinquante mois de prison. Mais la cour a porté cette peine à sept ans de prison. Son avocat envisage d'aller en cassation. "Le principe de l'absorption n'a pas été retenu. Pour tous les faits commis sur une période assez courte, mon client aura finalement endossé un total de 25 années de prison", a indiqué Me Simonis.
Le dossier évoquait aussi la découverte, le 12 mars 2018, d'une plantation de cannabis à Ransart qui impliquait des membres de la même association de malfaiteurs. Quatre chambres de culture, déjà débarrassées, avaient été découvertes dans un entrepôt de Ransart, pour un total de 1.500 plants fraîchement récoltés. Des peines de cinq et huit ans de prison ont été prononcées contre trois des auteurs de ces faits. Ces peines ont également été majorées par rapport à celles prononcées en première instance.
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