Le procès de la fusillade de Tiège se poursuit devant le tribunal correctionnel. En octobre 2018, des individus poursuivis après avoir tenté d'échapper à un contrôle ont ouvert le feu à l'arme de guerre contre des policiers. Deux agents avaient été touchés. Les avocats des policiers blessés ont plaidé ce matin.
Le procès de la fusillade de Tiège se poursuit devant le tribunal correctionnel. En octobre 2018, des individus poursuivis après avoir tenté d'échapper à un contrôle ont ouvert le feu à l'arme de guerre contre des policiers. Deux agents avaient été touchés. Les avocats des policiers blessés ont plaidé ce matin.
Le ministère public fait son réquisitoire ce matin. Avant de lire ce document, le procureur du roi a tenu à énumérer les dates où les policiers sont tombés sous les balles en province de Liège, comme pour donner un contexte. Les avocats de la défense prendront la parole dans le courant de cet après-midi. Les prévenus sont poursuivis pour tentative de meurtre et rébellion armée.
Deux agents blessés par des tirs de kalashnikovs
C'était une banale intervention qui s'est transformée en course-poursuite, jusqu'à la fusillade du rond-point de Tiège, près de Spa où un policier et une policière ont été blessés par des tirs de kalashnikovs. Ce matin, on a entendu les plaidoiries des nombreuses parties civiles. Ce drame aurait pu être bien pire vu le nombre de policiers qui ont entendu siffler les balles la nuit du 14 octobre 2018.
La date du jugement n'est pas encore connue mais les auteurs pourraient écoper de lourdes peines de prison.
"C'est une affaire qui est tout simplement incroyable, c'est-à-dire que voilà des gens, des policiers, qui exercent leur métier honnêtement qui sortent le matin de chez eux en se demandant finalement ce qui va désormais leur arriver... Pourquoi? Parce que ce jour-là, ils ont été confrontés à des individus lourdement armés, avec des armes de guerre, ils devront maintenant vivre avec cette réalité-là. Et donc c'est évidemment une affaire qui est extrêmement interpellante et grave et dont on espère que toute la mesure sera désormais prise par la justice", a déclaré Alexandre Wilmotte, l'avocat de trois parties civiles.
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