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Blanchiment d'argent en Belgique: escrocs plus pros, montants plus gros

Blanchiment d'argent en Belgique: escrocs plus pros, montants plus gros
 
 

En 2014, les escroqueries, les abus de biens sociaux et les infractions liées à l'état de faillite ont été, en nombre de dossiers transmis aux parquets, les plus représentés parmi les criminalités sous-jacentes du blanchiment, révèle le rapport d'activités de la Cellule de traitement des informations financières (CTIF). A eux seuls, ces trois types de criminalités représentaient plus de 50% des dossiers transmis.

Quatre-vingt-quatre dossiers de fraude fiscale grave ont été transmis à la Cellule de traitement des informations financières (CTIF) l'an dernier, contre 52 dossiers en 2013, soit une augmentation de plus de 50%. Une augmentation qui s'explique par l'introduction en 2013 d'une nouvelle définition plus ouverte et moins restrictive de la fraude fiscale grave ainsi que par les demandes de régularisation introduites en 2013.

Pour les escroqueries, la CTIF observe une augmentation des montants détournés frauduleusement et une plus grande professionnalisation des escrocs. L'escroquerie se situe désormais en deuxième position en termes de montants détournés et blanchis communiqués aux autorités judiciaires, avec un montant total blanchi estimé à 107 millions d'euros, représentant près de 14% de l'estimation du montant total de blanchiment communiqué (786,05 millions d'euros).

Par ailleurs, les flux migratoires illicites entre le continent africain et l'Italie ces derniers mois, confirment selon la CTIF que le trafic d'êtres humains est "toujours aujourd'hui une activité très lucrative pour ses organisateurs". Ce phénomène peut être relié à trois criminalités sous-jacentes du blanchiment: la traite des êtres humains, le trafic de main d'oeuvre clandestine et l'exploitation de la prostitution. "En 2014, 161 dossiers pour un montant total de près de 75 millions d'euros d'argent blanchi ont été transmis par la CTIF aux autorités judiciaires en rapport avec le trafic de main-d'oeuvre clandestine (78 dossiers), l'exploitation de la prostitution (54 dossiers) et la traite des êtres humains (29 dossiers)", détaille la CTIF. (Belga)


 

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