Malaise lors de l'audience d'Abid Aberkane à la chambre des mises en accusation de Bruxelles révèle la Dernière Heure: les agents des forces spéciales ont préféré partir que de retirer leur cagoule face à un proche de Salah Abdeslam.
La semaine dernière, Abid Aberkane, arrêté au même moment que Salah Abdeslam la 18 mars à Molenbeek, passait devant la chambre des mises en accusation de Bruxelles. L'homme est considéré comme "extrêmement dangereux", et les craintes d'une éventuelle tentative d'évasion sont importantes: un "niveau 3", selon le jargon.
Ce type de détenu est donc entouré de policiers spéciaux lors des déplacements, comme c'était le cas la semaine passée. Mais la Dernière Heure révèle qu'un des trois juges présents ce jour-là a demandé aux agents d'enlever leur cagoule ou de prendre la porte… Ce qu'ils ont fait, laissant le détenu sous surveillance des policiers habituellement présents à ce type d'audience. Pour des raisons évidentes de sécurité, apparaître à visage découvert face au terroriste est en effet impensable.
Si Karin Gérard, porte-parole de la cour d'appel de Bruxelles, minimise l'incident, la sécurité du palais de justice prévient que si cela devait se reproduire, les agents des forces spéciales sortiraient avec le détenu et le ramèneraient en cellule.
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