Pour les victimes des attentats qui ont touché la capitale belge, il y a toujours moyen de demander un soutien psychologique.
Ce matin sur Bel RTL, Noon Noonz livrait son témoignage. Cette victime des attentats de Bruxelles ressent seulement aujourd’hui le besoin de se faire suivre psychologiquement par un professionnel.
"C’est vrai que le fait d’aller voir ou consulter quelqu’un… J’étais mi-figue mi-raisin, je n’étais pas sûr de la chose", a-t-il expliqué à Sébastien Capette. Présent à Brussels Airport au moment des explosions, il a d’abord pensé qu’il s’en sortirait sans aide.
"On a toujours ce sentiment de ‘non mais je suis fort, je vais y arriver’… Après il peut y avoir des choses qui peuvent se passer par la suite et j’ai pas envie de rentrer là-dedans, raconte-t-il encore. C’est pour ça que je vais quand même le faire, de manière déjà préventive".
Mais Noon Noonz se veut optimiste quant à ce soutien psychologique : "Si ça se trouve ça va super bien se passer et il n’y aura pas besoin d’y aller très très loin pour que les choses s’arrangent de manière naturelle et d’elles-mêmes", dit-il encore.
Plus de trois semaines après les attentats de Bruxelles, 57 victimes sont toujours hospitalisées : 28 aux soins intensifs et 19 dans des centres pour grands brûlés. Ces personnes sont couvertes par les assurances de la STIB et de Brussels Airport en plus de leur éventuelle assurance. Elles peuvent aussi demander un soutien psychologique via le site centredecrise.be.
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