La cour d'appel de Bruxelles a établi que Jacques Boël n'est pas le père légal ou biologique de Delphine Boël et ordonne au roi Albert II de se soumettre à un test ADN dans les trois mois à venir. Pour rappel, Delphine Boël avait introduit une action en désaveu de paternité de Jacques Boël, en vue de faire reconnaître le roi Albert II comme son "vrai" père.
Nous avons interrogé l'un des conseils de Delphine Boël, maître Marc Uyttendaele.
RTLinfo: Qu’est-ce qui va se passer maintenant?
Marc Uyttendaele: De deux choses l’une, ou bien il se soumet à ce test et on aura la preuve génétique de ce lien de filiation, ou bien il le refuse, mais quand on refuse un test de ce type, les cours et tribunaux considèrent généralement que ça signifie très clairement qu’on en connaissait les résultats, autrement dit, que c’est un élément fondamental qui est pris en considération dans ce dossier pour établir cette filiation.
RTLinfo: Quelle a été la réaction de Delphine Boël quand vous lui avez parlé?
M. C.: Elle a été soulagée, un soulagement sans triomphalisme, car il y a toujours cette souffrance, et tant que cette affaire ne sera pas terminée, il y a un poids sur ses épaules. C’est vrai qu’une quête identitaire c’est quelque chose de quotidiennement douloureux, mais il est clair que le fait d’avoir été entendue par ces juges, c’est chez elle un profond motif de satisfaction.
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