Il va donc encore faire très chaud aujourd’hui. Une chaleur qui semble avoir faire sa première victime, chez nous. Un ouvrier a en effet perdu la vie, hier, apparemment victime d’une crise cardiaque, sur le chantier du R3, à Charleroi. Il faut dire que ces températures élevées rendent, certains métiers, particulièrement difficiles, depuis quelques jours.
Sur les toits depuis très tôt ce matin, Adrien est couvreur en région liégeoise. Il était 5h du matin quand sa journée a commencé. Avec cette météo caniculaire, lui et son équipe ont dû adapter leur organisation du travail.
"Les conditions sont un peu particulières pour l’instant ce qui nous oblige à décaler nos horaires de travail. On essaye de démarrer une heure voire une heure et demie plus tôt, de manière à ce que le travail soit moins pénible lors des heures chaudes de la journée", explique Adrien Grave, couvreur.
Pour François, le travail en extérieur devient plus physique aussi une fois que les températures atteignent des records. Il est coursier à vélo. Sa journée a débuté à 8h30. Son job consiste à livrer des colis, enveloppes ou repas aux professionnels ou particuliers. Un travail sur mesure en fonction des commandes des clients.
"Boire beaucoup d'eau pour tenir le coup toute la journée"
Dans ce cas-ci, ce n’est pas les horaires, mais l’itinéraire qu’il a choisi d’adapter. "J’emprunte les endroits avec le plus d’ombre possible. Et si on a le temps, on fait une petite pause dans un parc en dessous des arbres tout en buvant beaucoup d’eau pour tenir le coup toute la journée", confie François Roland, coursier à vélo.
Les températures n’entravent pas uniquement le travail en plein air. Dans une blanchisserie familiale, c’est également un véritable four. Sven y travaille depuis 6h ce matin. Ce vendredi, l’équipe s’aménage des pauses et postpose certaines tâches plus éreintantes.
Une canicule qui n’épargne pas le secteur de l’Horeca sans oublier les militaires en uniforme qui patrouille la capitale sous ce soleil de plomb.
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