Le secrétaire d'Etat à l'Asile et aux Migrations Theo Francken était l'invité de la rédaction de Bel RTL ce matin. Il répondait aux questions de Martin Buxant. Il a abordé les sujets de la crise des migrants un an après, du vote des étrangers en Belgique et du port du burkini. Si le secrétaire d'Etat n'est pas d'accord avec plusieurs idées développées par les socialistes belges, il s'étonne à approuver certaines idées des socialistes français, notamment sur le sujet polémique du burkini.
Le secrétaire d'Etat à l'Asile et aux Migrations Theo Francken était l'invité de la rédaction de Bel RTL ce matin. Il répondait aux questions de
Martin Buxant.
"Les socialistes belges vivent sur une autre planète"
Après avoir dressé un bilan sur la crise des réfugiés, un an après, il est revenu sur la proposition des socialistes qui a vu le jour, cet été, d'élargir le droit de vote aux étrangers qui résident en Belgique depuis plus de 5 ans pour les élections régionales.
"Les socialistes vivent sur une autre planète. Dans ce climat actuel, demander d'élargir le droit de vote des étrangers en Belgique pour améliorer l'image de Bruxelles, ville internationale, je suis absolument contre. Je pense qu'il y a d'autres priorités en ce moment. Maintenant on peut voter quand on est belge. Cela doit être très clair. "
Et le secrétaire d'Etat de surenchérir: "Depuis des années, les socialistes sont contre le droit de vote des Belges qui résident à l'étranger et maintenant ils veulent donner le vote aux étrangers et pas aux Belges qui vivent à l'étranger. Je ne supporte pas cette proposition. Je suis fermement contre."
Quid du burkini?
Interrogé au sujet la polémique importée concernant le port du burkini, Theo Francken, membre de la N-VA, s'étonne de partager le point de vue de certains représentants politiques de la gauche française.
"Pour moi, je suis tout à fait d'accord avec ce que monsieur Valls, un socialiste (?!), a dit au parlement français. Il est contre parce que c'est un élément de soumission des femmes au nom de l'Islam. Moi je suis absolument pour l'égalité des hommes et des femmes et pour moi, c'est inacceptable."
Concernant l'éventualité de légiférer cette interdiction, Theo Francken soulève la difficulté d'y prêter un contexte juridique mais insiste d'avantage sur la symbolique du port d'un tel vêtement."On doit les interdire sur les plages même si juridiquement ce n'est pas facile. Je suis contre tous les éléments qui sont des éléments de soumission des femmes".
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