Ce dimanche, Emmanuel Macron est devenu officiellement le nouveau président français. L’occasion pour Pascal Vrebos de demander à Benoît Lutgen, son invité politique dominical après le RTL INFO 13H, s’il rêve de devenir un "Macron wallon".
"Il y a des différences entre nous"
La réponse du président du cdh est sans appel. "Non parce qu’il y a d’abord des différences entre nous, de parcours. Je n’ai pas non plus une foi, comme Monsieur Macron peut l’avoir, dans le libéralisme absolu. Je crois qu’il faut une forme de régulation", estime Benoît Lutgen. L’humaniste prend notamment l’exemple du CETA contre lequel il a lutté alors qu’Emmanuel Macron est plutôt "libre-échangiste sans mettre des règles ou de balises au niveau de la régulation".
Concernant son ascension fulgurante en un temps record, le président du cdH souligne qu’il ne s’agit pas d’une réussite personnelle. "Ce qui est formidable dans ce qu’il a fait, c’est qu’il est parvenu en un an à créer un mouvement autour de lui de gens qui ont envie de retrousser leurs manches, de se battre pour les autres et de faire en sorte aussi qu’en France, où la sinistrose quelque part existe un peu partout , que celles et ceux qui sont indignés et en colère transforment cette colère en quelque chose d’extrêmement positif et constructif", affirme l’homme politique wallon.
Eclat de rire
"Il ne réussira pas tout, il connaîtra les échecs mais au moins d’avoir quelque part rassemblé les optimistes dans notre société, c’est formidable. On doit pouvoir le faire chez nous, par rapport à la Wallonie, par rapport à Bruxelles où on est toujours en train de se dire qu’on est mauvais alors qu’il y a des gens formidables", avance Benoît Lutgen qui souhaite fédérer les énergies positives.
Pascal Vrebos révèle alors qu’il a reçu un mail par rapport à Macron disant que si le président du cdH "veut être un Macron, il lui manque une Brigitte". Ce qui provoque un éclat de rire chez l’humaniste.
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