Le secrétaire d'Etat à l'asile et à la migration va se pourvoir en cassation contre une décision de la chambre des mises en accusation de Bruxelles. La chambre a libéré, en appel, un Soudanais détenu à Vottem, parce que Théo Francken n'aurait pas vérifié les risques liés à son rapatriement. Hier soir, le secrétaire d'Etat présentait ses vœux aux militants N-VA. Nathanaël Pauly lui a demandé s'il avait fait une erreur dans ce dossier: "Je ne suis pas parfait. Tout le monde fait des erreurs, c'est pour ça que nous sommes humains. Je pense que sur le dossier du Soudan, on a suivi toutes les règles, mais on va voir l'enquête".
"C'est une problématique européenne aussi, je pense"
Que dit Théo Francken pour se défendre face à cette polémique? "Je pense qu'il y a une enquête, on va voir les résultats dans quelques semaines, c'est en toute indépendance le CGRA qui fait l'enquête, on va voir. Le Soudan, ce n'est pas facile, c'est clair. Il y a d'autres pays européens qui le font, il y a la commission européenne qui donne beaucoup d'argent au régime soudanais. C'est une problématique européenne aussi, je pense".
"L’article 3, c’est important pour toutes les personnes qui sont rapatriées"
Theo Francken était-il conscient que les risques existaient pour les réfugiés soudanais? "Les risques existent aussi au Congo, en Irak, en Somalie, dans beaucoup de pays africains et du Moyen-Orient, il y a des risques. L’article 3, c’est important pour toutes les personnes qui sont rapatriées, et aussi pour les Soudanais, oui, absolument".
Vos commentaires