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Theo Francken convoqué par Charles Michel ce matin: "Tout le monde commet des fautes. Je suis seulement un être humain"

 
 

Cette convocation intervient après la séance agitée à la Chambre d'hier après-midi et plusieurs semaines de polémique autour du dossier des Soudanais expulsés.  Le Premier ministre veut, a priori, simplement s'entretenir avec le Secrétaire d'Etat à l'Asile et la Migration, nous explique ce matin notre journaliste Céline Praile, sur BEL RTL.

L'entretien sera sur la manière de communiquer de Theo Francken. Le secrétaire d'Etat N-VA est prêt à se défendre. Il explique à Loïc Parmentier qu'il applique simplement la politique du gouvernement.

"Je pense qu'on a défini une ligne rouge dans l'accord de gouvernement et ma politique, c'est que pour les plus vulnérables, on est très humain. Mais pour les gens qui abusent de notre hospitalité, on est plus strict, voire très strict. C'est la ligne que je défends et que je défends dans le contenu et la communication. Je vais en parler au Premier ministre. Pour moi, ce n'est pas un problème", se défend Theo Francken.

Et lorsque notre journaliste demande à Theo Francken s'il va parfois trop loin dans sa communication. Celui-ci répond: "Tout le monde peut faire des fautes. Je suis seulement un être humain".

En convoquant ce matin Theo Francken, le Premier ministre adresse aussi un message à l'opinion publique et affirme son autorité, ce qu'il a fait toute la semaine et notamment lundi sur notre antenne lorsqu'il était interrogé sur les propos de Bart de Wever. Le président de la N-VA avait déclaré : "Si Theo Francken doit démissioner, la N-VA quittera la majorité". 

A cela, Charles Michel avait répondu fermement sur nos antennes: "Le chantage ne m'intéresse pas. Les menaces, non plus".

Hier encore, à la Chambre, Charles Michel essuyait les attaques des parlementaires sur le dossier des ressortissants soudanais renvoyés dans leur pays.

"J'entends les leçons de morale et les leçons de conscience. Personne ne me dicte ma conscience sur ce sujet-là", avait déclaré dans l'enceinte du Parlement le Premier Ministre.

En rappelant à l'ordre le Secrétaire d'Etat, le Premier ministre espère donc mettre un terme à la polémique en attendant les résultats de l'enquête sur le sort des Soudanais rapatriés.


 

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