(Belga) Sur les 22 chantiers observés en 2019, le Groupe de recherche et d'action des cyclistes quotidiens (Gracq) a constaté une amélioration de la prise en compte du vélo pour quinze d'entre eux, mais peu ou pas de progrès pour les sept autres, indique mardi l'organisation dans un communiqué. "Ce taux de prise en compte est toutefois en nette progression par rapport à l'observatoire précédent (70% contre 40% en 2018)", se félicite l'association cycliste.
Sur 17 chantiers situés sur une route régionale, seuls 11 ont bénéficié d'une piste cyclable clairement séparée, selon l'organisation. "Or, sur ces axes où le trafic est dense et les vitesses élevées, cet aménagement est à privilégier pour assurer le maximum de sécurité aux cyclistes. Ce chiffre n'a pas progressé depuis l'an dernier", note le Gracq. Des contraintes d'espace ou de budget sont souvent invoquées par le Service Public de Wallonie pour les six chantiers pour lesquels aucune amélioration n'a été constatée, explique le Gracq. "Nous estimons que des solutions doivent malgré tout être trouvées pour circuler en toute sécurité à ces endroits", souligne l'association. Cette dernière déplore également que les marquages pour créer une zone avancée cycliste ou la signalisation pour placer un cédez-le-passage-cycliste-au-feu n'aient pas été adoptés lors de certains chantiers de réfections de revêtements. Ces aménagements ne requièrent pourtant pas de budget supplémentaire, relève-t-elle encore. Le Gracq a pris contact avec les autorités wallonnes compétentes en la matière en vue d'une collaboration pour améliorer les aménagements routiers pour les cyclistes. L'organisation espère, en outre, que la situation s'améliorera de façon encore plus nette en 2020, avec l'entrée en vigueur d'un nouveau décret obligeant la Région à faire des aménagements cyclables sur ses voiries. (Belga)
Vos commentaires