Le nombre décès sur nos routes a diminué de 33% ces 10 dernières années. L'Agence Wallonne pour la Sécurité Routière (AWSR) a analysé l'évolution de nos comportements sur la route: qu'est-ce qui a changé en positif et en négatif?
C'est une bonne nouvelle pour les automobilistes.
Le nombre de décès sur nos routes a diminué ces dernières années: 408 en 2011 contre 273 en 2018, soit une baisse de 33% qui s'explique notamment par une augmentation des contrôles.
"La police est là justement pour éviter des accidents dramatiques", a expliqué Bertrand Caroy, responsable du Service Circulation Routière de la Zone de Police boraine, au micro de nos journalistes Michael Menten et Pierre Morleghem. "Ce qu'on doit éviter, c'est qu'un jour le policier soit obligé de sonner à une maison pour venir annoncer une mauvaise nouvelle".
Moins bien que nos voisins européens
Si le nombre de décès sur nos routes diminue, il est encore trop important par rapport à nos voisins. En Wallonie, on dénombre en moyenne chaque année 6,4 tués par milliard de kilomètres parcourus contre 4,5 en France et 2,2 en Suède. "En gros, le risque d'accident mortel en Wallonie est encore 3x plus important que parmi les meilleurs élèves européens. Donc, on encore du travail quand même", a indiqué Yvan Casteels, directeur du Département des Statistiques à l'AWSR.
Autre gros point noir: un tiers des Belges avoue conduire sous influence d'alcool. C'est bien au-dessus de la moyenne européenne. Nous sommes aussi trop dépendants de notre GSM: en 10 ans, l'envoi de SMS au volant a augmenté de 6%.
Une nouvelle rassurante tout de même: les Belges sont de plus en plus nombreux à boucler leur ceinture pour conduire, une sécurité qui réduit de moitié le risque de décès en cas d'accident.
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