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Après sa très longue audition relative au Samusocial, Yvan Mayeur annonce son retrait de la politique

 
 

L'ex-bourgmestre de la Ville de Bruxelles Yvan Mayeur a répondu mercredi aux nombreuses questions des députés de la commission d'enquête sur le Samusocial, s'exprimant ainsi pour la première fois publiquement, depuis sa disparition de la scène politico-médiatique depuis sa démission le 8 juin dernier. Il a fini par annoncer son retrait de la vie politique.

L'ex-bourgmestre de la Ville de Bruxelles ne prendra plus part à la vie politique, a-t-il affirmé mercredi soir, après sa longue audition devant la commission d'enquête sur la gestion du Samusocial, où il a défendu le travail de l'association d'aide aux sans-abri de la capitale, à tous ses étages.

"Je ne participerai plus au monde politique", a-t-il dit aux membres de la commission, disant espérer que ses explications et réponses aux nombreuses questions sur le Samusocial contribueront à les persuader du maintien de la pertinence de cette association au profit des plus démunis.

Lors des échanges avec les commissaires, M. Mayeur a estimé qu'il n'envisageait pas de rembourser ses jetons de présence si cela devait être considéré comme un aveu de culpabilité, sauf pour ceux qu'il a perçus alors qu'il n'était plus président du conseil d'administration.

L'ex-bourgmestre a déploré qu'aucun journaliste ne lui ait posé la question des modalités de distribution des jetons de présence au Samusocial. Il a répété que selon les juristes qu'il a interrogés, d'un point de vue légal, les jetons de présence perçus au Samusocial, ne devaient pas être intégrés dans le calcul du respect du plafond équivalent à 150% du revenu d'un député de la Chambre.

"Si cela avait dû être intégré dans ce calcul, je l'aurais fait" a-t-il dit, regrettant toutefois de ne l'avoir fait tout comme de n'avoir pas su lâcher prise dès 2013 au Samusocial, malgré la pression sur les équipes du Samusocial et la pression du CA pour qu'il reste. M. Mayeur a par ailleurs indiqué qu'avant que n'éclate la crise autour du Samusocial, les "affaires" lui avaient dicté l'intention de réduire ses mandats à deux en 2017 et à un seul en 2018 (bourgmestre).


 

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