Les services de secours ont travaillé rapidement et de manière efficace, a affirmé lundi le gouverneur du Brabant flamand, Lodewijk De Witte, devant la Commission d'enquête parlementaire sur les attentats du 22 mars.
Le gouverneur s'est gardé de tirer des conclusions définitives sur le déroulé des événements à la suite de l'attentat qui a frappé l'aéroport national. "Le travail d'évaluation est en cours", a-t-il indiqué, "et ce n'est qu'à la fin du mois que le bilan pourra être fait". M. De Witte s'est donc étonné de l'initiative de la secrétaire d'Etat bruxelloise à l'aide médicale urgente, Cécile Jodogne, qui le 25 mars a pointé du doigt l'envoi tardif d'ambulances à Zaventem.
"Je ne suis pas capable de vous donner en ce moment mon appréciation", a déclaré le gouverneur. Le 1er avril, la ministre de la Santé, Maggie De Block, a répondu de son côté, que les moyens en suffisance étaient sur place. Il est également nécessaire aussi de conserver des moyens dans ce genre de circonstance, a fait remarquer M. De Witte. Des ambulances bruxelloises envoyées à Zaventem ont ainsi été rappelées vers la capitale à la suite de l'attentat à Maelbeek.
>LE FIL DES EVENEMENTS
Devant les commissaires, le gouverneur a retracé en quelques points le fil des événements dans les minutes qui ont suivi les explosions. Il a été averti à 8h08 de ce qui se passait. Il n'est encore question que d'une dizaine de blessés. Les pompiers étaient sur place dès 8h05 et à 8h14, c'était au tour des ambulances. A 8h25, le gouverneur a eu un premier contact avec le directeur du centre de crise et le ministre de l'Intérieur. Il évoque la nécessité d'enclencher la phase nationale du plan d'urgence. A 8h30, le poste médical avancé est opérationnel. La province de Brabant flamand dispose d'un plan d'urgence visant l'aéroport, dont la dernière adaptation remonte à 2011. Au mois de décembre, la province a procédé à un exercice "autour de la table" à la demande de l'ensemble des acteurs provinciaux pour tenir compte de la menace terroriste. Il en est ressorti que les plans existants suffisaient.
Vos commentaires