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Charles Michel rencontre les syndicats de Proximus, avec son ministre des télécom qui a un avis très clair

 
 

Quelques jours après l'annonce d'un plan de transformation chez Proximus, susceptible d'entrainer la suppression de 1.900 postes de travail, mais aussi l'embauche de 1.250 personnes, les représentants syndicaux seront reçus par le Premier ministre ce lundi à 13h. Les ministres de l'emploi, Kris Peeters, et des Télécommunications, Philippe de Backer assisteront également à la réunion. L'Etat est actionnaire de la société à hauteur de 53,6 pc. Mais malgré cette majorité, il n'aurait théoriquement pas à intervenir dans la gestion de Proximus qui est une société publique autonome, ce qui est "bizarre" selon Laurent Malengreau, vice président du syndicat socialiste CGSP secteur Télécom. Les syndicats espèrent que des pistes comme la prépension ou le reclassement seront suivies lors de la restructuration chez Proximus.

Demain, la CSC, la CGSP et le SLFP invitent les travailleurs à partir en grève. Un appel au rassemblement devant les 2 tours Proximus à Bruxelles est aussi lancé. L'action pourrait entraîner des perturbations dans les magasins de l'opérateur et dans les centres d'appels.

Le ministre des Télécommunications Philippe de Backer, libéral flamand, a déclaré ce week-end qu'il estimait que l'Etat se retire progressivement de Proximus au cours des prochaines années. "Un gouvernement dirige un pays, et non des entreprises", a notamment dit M. De Backer.

M. De Backer a également continué à soutenir la décision d'autoriser l'arrivée sur le marché d'un quatrième opérateur sur le marché des télécommunications pour permettre de faire diminuer les tarifs qui demeurent élevés en Belgique. Contrairement à d'autres, dans l'opposition et dans les rangs syndicaux, il estime que l'annonce de cette ouverture du marché à un quatrième opérateur n'a pas influencé l'annonce d'un plan social chez Proximus.


 

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