Des mesures seront prises à court terme pour faire en sorte qu'un cas comme celui de Jürgen Conings ne puisse plus se reproduire à l'armée, a assuré jeudi la ministre de la Défense, Ludivine Dedonder, devant la Chambre, en réponse à de nombreuses questions.
Cet individu, déjà connu des services de sécurité et de renseignement, y compris militaires, "aurait dû faire l'objet d'un suivi plus strict de sa hiérarchie", a estimé Mme Dedonder. Les contrôles actuels ne suffisent plus, à ses yeux. Des mesures "fortes" seront prises, comme l'interdiction d'accéder à certains quartiers, aux chambres d'armes et, s'il apparaît que le comportement d'un militaire n'est pas compatible avec son statut, un licenciement pourra être décidé. "Il n'y a pas de place à la Défense pour les racistes et les fascistes", a-t-elle ajouté.
Dans l'opposition, plusieurs députés ont pointé du doigt la responsabilité de la ministre et la hiérarchie militaire à l'égard du militaire actuellement pourchassé par la police dans un parc naturel du Limbourg, en particulier pour l'accès à des armes qu'il avait conservé alors que son habilitation de sécurité lui avait été retirée.
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