La Belgique a encore une belle marge de progression en ce qui concerne les tests. Il faut souvent faire la file pendant de longues heures pour les réaliser mais ce qui pose encore plus problème se passe après ces derniers: les laboratoires n’arrivent plus à suivre et les machines qui ont été commandés pour accélérer les résultats arriveront avec du retard pour une question administrative. Les 9 ministres de la Santé que compte notre pays parlent de tout cela ce lundi après-midi.
L’objectif de cette réunion virtuelle est d'améliorer le système de dépistage en Belgique où en moyenne 50.000 tests par jour sont réalisés. Il y a même eu un record mercredi dernier avec un peu plus de 72.000 tests, des chiffres encore loin des 90.000 tests annoncés. Les laboratoires ont bien du mal à suivre. En cause, un problème de machines supplémentaires pour analyser les tests: les laboratoires devaient les recevoir mais il y a eu un couac administratif et ces machines arriveront avec au moins 2 semaines de retard.
Alors, avec la deuxième vague de l’épidémie de coronavirus, il faut modifier la stratégie de dépistage. A l’étude pour le moment, il y a la possibilité de diversifier les tests, peut-être avec les tests salivaires notamment pour les maisons de repos. Choisir différemment les personnes testées, en priorisant uniquement les personnes qui ont des symptômes, les autres devraient seulement s'isoler. Il pourrait être aussi question de recrutement, avec un peu plus de personnel. Enfin, il faudra concrétiser cette plateforme de rendez-vous sur Internet pour se faire tester, afin d’éviter d’avoir de trop longues files d’attente devant les centres de dépistage.
Il y a donc de nombreuses pistes qui sont sur la table de cette réunion virtuelle et pour la décision il y a du monde : neuf ministres de la Santé et bien sûr, le commissaire coronavirus.
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