En ce moment
 
 

Coronavirus: voici les deux mesures du gouvernement wallon pour les chômeurs de plus de deux ans et les secteurs essentiels

Chômeurs de plus de deux ans et secteurs essentiels: voici les deux dernières mesures du gouvernement wallon
© Belga
 
CORONAVIRUS
 

Le gouvernement wallon a approuvé vendredi des mesures en matière d'emploi. Elles visent d'une part à soutenir les demandeurs d'emploi et les secteurs essentiels qui ont besoin de main d'oeuvre et, d'autre part, une série d'institutions de santé mentale, d'accueil des personnes âgées et des personnes handicapées, a annoncé la ministre de l'Emploi, Christie Morreale.

La mesure "tremplin 24 mois" vise à mettre à l'emploi des chômeurs inscrits depuis plus de 24 mois en apportant une aide aux secteurs essentiels en ces temps de pandémie. Une subvention de 1.000 euros par mois, sur la base de contrats de travail à temps plein, pendant 2 ans, sera accordée aux employeurs qui, d'ici fin juin, engageront une personne remplissant les conditions. Cette subvention s'ajoute à une activation des allocations de chômage de 500 euros par mois pendant un an, 250 euros pendant 6 mois et 125 euros pendant 6 mois. Cette mesure devrait permettre de mettre à l'emploi près de 250 personnes dans les secteurs essentiels dès 2021.

Par ailleurs, 5 millions de chèques ALE (Agence locale pour l'emploi) gratuits seront mis à disposition des établissements pour les aînés, les personnes handicapées et les centres de santé mentale afin d'engager des aides-ménagères et du personnel logistique supplémentaire. Ces chèques serviront à soutenir les institutions et le personnel dans diverses tâches comme la distribution des repas, les activités au profit des résidents, le nettoyage accru, l'application des mesures d'hygiène et de désinfection des lieux, l'aide aux équipes (para)médicales dans la préparation du matériel, l'aide logistique liée à l'aménagement des lieux et à la gestion des stocks, etc.

Que va faire le comité de concertation ce vendredi?

CORONAVIRUS EN BELGIQUE: où en est l'épidémie ce vendredi 13 novembre ?


 

Vos commentaires