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Didier Reynders et Johan Vande Lanotte remettent un nouveau rapport au Roi ce lundi: vers la prolongation?

Didier Reynders et Johan Vande Lanotte remettent un nouveau rapport au Roi ce lundi: vers la prolongation?
© Belga
 
 

Les informateurs fédéraux, Didier Reynders (MR) et Johan Vande Lanotte (sp.a), feront rapport lundi au Roi pour la 6e fois depuis qu'ils ont été désignés, à la fin mai. Il est probable que leur mission sera à nouveau prolongée, le temps que les négociations dans les Communautés et Régions soient conclues.

Jusqu'à présent, seulement deux réunions plénières, rassemblant les partis encore en lice pour entamer une négociation en vue de former un gouvernement fédéral, ont eu lieu: la première le 28 juillet, la seconde le 28 août. Et il ne s'agissait pas à proprement parler de réunion de négociation, une phase de "formation" ou de "préformation" n'étant pas encore ouverte.


Qui fera le premier pas?

Trois mois et demi après les élections, les regards sont toujours tournés vers le PS et la N-VA, premiers partis de leur communauté linguistique. Les nationalistes flamands se sont dits prêts à rencontrer les socialistes francophones, sans préciser toutefois de quoi ils veulent parler. Le PS maintient quant à lui qu'il n'a pas l'intention de former un gouvernement avec la N-VA, tant leurs programmes sont éloignés.

Le CD&V et l'Open Vld ont multiplié les appels à un dialogue entre les deux partis jusqu'à agacer le PS qui, ce week-end, leur a rappelé que des formules de coalition étaient possibles sans la N-VA. "Contrairement à ce que l'on dit, la clé des négociations n'est pas au Parti socialiste. Le PS est clair, il vient avec son programme et ses priorités. La clé se trouve à l'Open Vld et au CD&V", a dit le chef de groupe PS à la Chambre, Ahmed Laaouej, à La Libre.

Est-ce à dire que toute discussion associant le PS et la N-VA est impossible? Le PS répondra toujours aux invitations qui lui sont adressées dans le cadre de la formation d'un exécutif, a expliqué le ministre Jean-Claude Marcourt. "Nous avons répondu aux invitations des informateurs et nous continuerons à le faire", a-t-il dit sur le plateau de "C'est pas tous les jours dimanche" (RTL-TVi). "Nous souhaitons que ce ne soit pas avec la N-VA mais nous sommes un parti responsable (...) Aujourd'hui encore, nous ferons en sorte de répondre aux invitations mais en ayant nos marqueurs, très forts et identifiés, et nous voulons qu'ils soient dans un accord de gouvernement, si possible sans la N-VA".

La N-VA demeure partisane du confédéralisme (et a même répété souvent que c'est le seul sujet dont elle voulait parler avec le PS). Le CD&V juge quant à lui qu'il faudra se préparer à un nouveau round institutionnel en 2024. "On n'achètera pas le PS avec la promesse d'une réforme de l'Etat qui donnera plus d'argent à la Wallonie en 2024", a répondu M. Marcourt.


 

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