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Elections 2019: la N-VA au cœur de la campagne en Flandre

 
 

A quelques jours des élections, RTL INFO vous propose de découvrir, tous les vendredis, ce qui a marqué l'actualité politique en Flandre. Cette semaine, les ténors des principaux partis se sont retrouvés pour lancer la campagne. L'occasion d'afficher leurs divergences d'opinions.

Dans le cadre du lancement de la campagne, les ténors des principaux partis flamands se sont réunis. Toujours loin devant dans les sondages, l’incontournable Bart De Wever se retrouve ainsi assis à côté de la candidate la plus menaçante pour lui: Meyrem Almaci, présidente de Groen. 

Aujourd’hui, on rit avec son ennemi d’hier et sans doute celui de demain. Tous ces représentants participent à ce rassemblement dans la bonne humeur. Le but: tester leur connaissance des programmes politiques. Et il n'est pas toujours évident de savoir ce que propose son propre parti.

Après des élections communales mouvementées et une crise gouvernementale, les politiques sont légèrement fatigués et les citoyens lassés. Qui sera autour de la table des négociations gouvernementales dans un peu plus de trois semaines? Suspense. Il sera sans doute très difficile de contourner la N-VA. Loin derrière, ils sont quatre dans un mouchoir de poche : Démocrates-Chrétiens, Verts, Libéraux et Socialistes.


Une campagne sur l'économie et la migration pour la N-VA

La N-VA ne s'attendait pas à une telle mobilisation des jeunes sur le climat. Cette vague verte née en Flandre est portée par une certaine Anuna De Wever. Un comble... Les nationalistes flamands ont été déstabilisés mais se sont rapidement ressaisis en verdissant leur image sur le mode de l’éco-réalisme.

Ils avaient prévu une campagne sur l’économie et la migration, l’intégration et l’identité. L’actualité de cette semaine tombe à pic. Ils réagissent d’ailleurs au quart de tour lors des débordements devant l’école numéro 1 de Schaerbeek. "Ils vivent à côté de nous mais nous ne vivons pas ensemble. On ne se parle quasiment pas ce qui peut mener très vite à l’incompréhension et des situations comme à Schaerbeek. C’est l’expression, le symptôme d’une maladie que l’Europe a laissé se développer", indique Bart De Wever. 

Après avoir voulu rassurer les francophones sur les intentions de la N-VA, Jan Jambon évoque quant à lui, dans un meeting, les milliards de la Flandre qui maintiennent les Wallons dans leur hamac. "Personnellement, je n’aurais pas utilisé le terme 'hamac'. Je l’ai souvent employé par le passé, je constate 10 ans plus tard que cela n’a pas enrichi le débat. Au contraire, cela l’a rendu plus difficile", relève Bart De Wever.


"Les Wallons au chômage dans un trampoline"

La N-VA est coutumière, de ces comparaisons peu flatteuses, à l'égard des francophones. Mais ces déclarations-ci, de Jan Jambon, interviennent deux semaines à peine, après son opération séduction envers les francophones, où il avait appelé les francophones à ne plus avoir peur de la N-VA. "Je pense que Mr Jambon a voulu dire que l'on avait besoin d'un trampoline. On doit mettre tous ces Wallons qui sont au chômage et n'ont pas la possibilité de travailler dans un trampoline", reprend Theo Francken.

La campagne a réellement débuté en Flandre. Elle sera courte mais intense.  


 

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