(Belga) Le président de DéFI Olivier Maingain n'est pas rassuré par le rejet, cette nuit à la Chambre, de l'ouverture à révision de plusieurs articles de la Constitution à forte portée communautaire, a-t-il indiqué vendredi sur La Première (RTBF).
M. Maingain observe que la révision de la Constitution n'est pas le seul moyen de réformer l'État: il est possible de toucher à certaines répartitions de compétences via une majorité des deux tiers. Dès lors, le président des amarantes met une nouvelle fois en garde contre "le travail de sape de ceux qui veulent affaiblir l'État belge", en premier lieu les nationalistes flamands de la N-VA. "On vient de vivre une déstabilisation des institutions, c'était une stratégie de la N-VA", a-t-il répété en évoquant la chute du gouvernement Michel. La candidature du président de la N-VA Bart De Wever à la présidence du gouvernement flamand est pour lui le signe d'une nouvelle stratégie de ce parti. "La N-VA est prête à se replier sur le gouvernement flamand et mener au départ de cet exécutif une guerre des tranches vis-à-vis du Fédéral". Il craint notamment pour la politique climatique. "Pour certains partis flamands, il est impensable de remettre au niveau fédéral des choix essentiels comme la lutte contre le réchauffement climatique." A ses yeux, un certain nombre de débats prouvent qu'il faut ouvrir de nouveaux modes de démocratie participative, comme une consultation des citoyens, pour avoir une politique plus juste. De son côté, le président de l'Open Vld Alexander De Croo plaide, dans La Libre, pour une poursuite sous la prochaine législature de la coalition "suédoise" (MR, N-VA, CD&V, Open Vld), disant espérer que la N-VA puisse faire passer "la crampe identitaire" qu'elle a connue. (Belga)
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