La ministre de l'Education de la Fédération Wallonie-Bruxelles Joëlle Milquet a été entendue en début de semaine par la justice mais n'a pas été inculpée, a fait savoir mercredi son avocat, Adrien Masset.
La ministre de l’Enseignement Joëlle Milquet aurait été longuement auditionnée hier, dans le cadre d’une enquête menée sur les emplois fictifs de son cabinet, lorsqu’elle était ministre de l’Intérieur, en 2014, selon nos sources, confirmant une information de nos confrères du Vif/l'Express. D'après nos informations, l'audition a commencé à 9 heures du matin et s'est terminée tard dans la nuit. Le parquet général ne donnera aucune information sur cette affaire. L'avocat de la ministre a indiqué par voie de communiqué que celle-ci n'a pas été inculpée.
Le conseil de Mme Milquet évoque des "allégations". "Joëlle Milquet n'a pas été inculpée suite à l'audition classique de début de semaine qu'elle demandait depuis plus d'un an et demi pour démentir les allégations faites par le journal Le Vif il y a deux ans. Cette audition classique dans la cadre de la procédure s'est déroulée dans un climat très serein et a permis à la ministre d'enfin expliquer point par point sa version des choses qui dément les griefs évoqués", a déclaré l'avocat, avant de regretter des "fuites internes" dont le journal a bénéficié, qui sont relatives "à un acte normal de procédure judiciaire" et "révélatrices de volonté malveillante".
L’affaire remonte aux élections de 2014. Peu avant le scrutin, une dizaine de collaborateurs avaient été engagés. Le Vif/l’Express avait révélé qu’ils avaient tous un profil bruxellois et cdH, et posé l’hypothèse qu’ils avaient été non pas recrutés pour le cabinet, mais pour épaulé la campagne de Joëlle Milquet, alors ministre de l’Intérieur et de l’Egalité des chances.
Une enquête a été ouverte il y a un an et des perquisitions avaient été menées au cabinet.
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