Le Premier ministre Charles Michel s'est prononcé lundi pour que les djihadistes étrangers - et notamment belges - détenus en Syrie soient "au maximum" jugés dans la région, tout en invoquant la possibilité de créer une juridiction internationale ad hoc.
M. Michel s'est dit favorable "au maximum à des décisions judiciaires dans la région", tout en reconnaissant que les situations en Syrie, en proie à d'ultimes combats entre les forces arabo-kurdes aidées par la coalition et les restes du groupe terroriste Etat islamique (EI) et en Irak, dirigé par un gouvernement reconnu par la communauté internationale, étaient différentes.
Il a aussi plaidé devant la presse, à l'issue d'une rencontre à Bruxelles avec la présidente de la Chambre des représentants américains, Nancy Pelosi, pour une approche européenne voire internationale de la question du retour des "Foreign Terrorists Fighters" (FTF).On peut aussi songer à "une forme de justice internationale", a ajouté le chef du gouvernement démissionnaire, qui souhaite toutefois prendre en compte la sécurité de la population belge.
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