L'unique candidat à la présidence du PS, Paul Magnette, insiste vendredi sur les profondes divergences entre le programme de sa formation et celui de la N-VA. "On s'est beaucoup vus, on est nulle part et d'accord sur rien", a affirmé le Carolo dans une interview accordée sur BEL RTL au micro de notre journaliste Fabrice Grosfilley.
A entendre le futur patron des socialistes francophones, une éventuelle coalition entre le PS et la N-VA ne semble pas près de voir le jour. "On progresse dans le constat que nous ne sommes d'accord sur rien, à part sur la question du bien-être animal", affirme Paul Magnette ce matin sur BEL RTL. "Nous sommes pour augmenter la pension à 1.500 euros, augmenter les bas salaires, refinancer la sécurité sociale et en particulier les soins de santé pour permettre à tout le monde d'accéder aux soins de santé."
Pourtant, Magnette ne ferme pas tout à fait la porte au parti nationaliste flamand, affirmant qu'il répondra à toutes les invitations, mais refusera de négocier sur des sujets comme la fin de la Belgique et de la sécurité sociale. "On négocie toujours de bonne foi, on prend nos responsabilités. Mais je ne vais pas vous cacher que le fossé entre Ps et N-VA et extrêmement profond."
Une réunion secrète entre les ténors des deux partis aurait d'ailleurs eu lieu jeudi soir, selon l'Echo. "Si demain, la N-VA donne son accord pour la pension minimale à 1.500 euros, un refinancement des soins de santé, de la SNCB, des bas salaires, etc., je commencerai à avoir du mal à expliquer qu'on ne peut pas discuter avec eux. Mais on est très, très, très loin de ces positionnements aujourd'hui", détaille-t-il.
Le socialiste garantit une nouvelle fois que son parti ne fera rien pour provoquer un retour aux urnes, rappelant au passage que la N-VA n'est pas incontournable.
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