(Belga) Le nouveau ministre fédéral de la Mobilité François Bellot doit rapidement restaurer la confiance entre le personnel ferroviaire et le pouvoir politique, a estimé dimanche le syndicaliste Luc Piens, de l'ACV Transcom, pendant flamand de la CSC Transcom.
"Nous espérons qu'il est une meilleure caisse de résonance que Jacqueline Galant, que nous n'avons vue que quelques fois", selon le syndicat chrétien. François Bellot s'y connait en matière de dossiers ferroviaires, constate Luc Piens. "Nous l'avons rencontré lors de la commission d'enquête consacrée à l'accident de Buizingen (dont le nouveau ministre était président, ndlr). Il s'y montrait ouvert à l'avis de tous les partenaires. Les syndicats ont ainsi également pu y témoigner", se souvient le syndicaliste. La tâche la plus importante pour François Bellot sera d'apporter de la clarté sur le contrat de gestion des chemins de fer, avance Luc Piens. "Cela fait trois ans que nous n'en avons pas, et pendant ce temps l'ancien contrat continue à s'appliquer. Tant que cela n'est pas réglé, il y aura des chamailleries entre les CEO d'Infrabel et de la SNCB et l'incertitude demeurera. Il faut de la clarté sur la répartition des économies annoncées", poursuit-il. Il y a quelques années, celui qui est aussi bourgmestre de Rochefort avait été l'une des forces motrices d'un projet de loi qui voulait sanctionner systématiquement les grévistes du rail. "Nous avons entre-temps franchi beaucoup d'étapes pour lutter contre les grèves sauvages", souligne le syndicaliste. (Belga)
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