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"Je suis consterné par rapport aux propos de Goblet"

"Je suis consterné par rapport aux propos de Goblet"
 
 

Le ministre de la mobilité François Bellot était l'invité de la rédaction de Bel RTL ce matin. Il répondait aux questions d'Antonio Solimando. Il est revenu sur la grève des cheminots et sur les propos tenus par Marc Goblet.

Le ministre de la mobilité François Bellot était l'invité de Bel RTL ce mardi matin. Il a évoqué la grève des cheminots qui dure depuis 6 jours et est revenu sur les propos tenus par Marc Goblet.

Antonio Solimando: La direction des chemins de fer menace les grévistes de sanctions. Vous êtes favorable à ces sanctions ?

François Bellot: C'est repris dans le protocole d'accord. Il s'agit d'une entreprise publique autonome. Donc cela a été convenu et coulé dans un texte en 2009 et rappelé en 2013 entre les organisations syndicales. Donc c'est automatique.


Antonio Solimando: Est-ce que la modernisation est obligatoirement de revenir sur les conditions des travailleurs et leur réduire quelques jours de congé par an?

François Bellot: Ecoutez, je laisse la place à la concertation. Si, à un moment donné, je peux agir et mettre de l'huile dans l'engrenage, je le ferai. Je crois vraiment beaucoup à ces modèles de concertation (...) C'est un peu une grève des travailleurs contre les travailleurs qui sont laissés à bord de quai. Il y a les engorgements permanents sur nos autoroutes, la semaine passée un blocage total de Bruxelles. En plus, on est à une période où tous les étudiants sont en examen et doivent déjà faire face au stress.


Antonio Solimando: Une réaction par rapport aux propos de Marc Goblet qui dit qu'il ne peut pas imaginer que les étudiants ne trouvent pas d'alternative pour se rendre à leurs examens en cette période de grève?

François Bellot: Je suis consterné par rapport à des propos pareils. J'avais toujours l'impression, quand un leader syndical s'exprimait, qu'il devait s'exprimer dans l'intérêt de tous les travailleurs, des futurs travailleurs et des enfants des travailleurs qui entendent cela. Je trouve que c'est clivant dans la société. Pourquoi protéger les uns au détriment des autres ? (...) Cela donne une perspective agressive envers les étudiants, dans cette période socio-économique défavorable. Et d'un autre côté, après les attentats de Bruxelles, il faut mesurer le mal-être et la morosité qu'il y a dans nos populations. Donc on a besoin d'un message fort.


 

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