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Georges-Louis Bouchez s'en prend à la princesse Esmeralda

 
 

Le président du Mouvement réformateur était l'invité de Pascal Vrebos ce dimanche sur RTL TVI. Georges-Louis Bouchez a brièvement été interrogé sur une position partagée par la princesse Esmeralda.

Ces dernières années, la princesse a déjà évoqué le passé colonial belge. Elle a réclamé que des excuses soient présentées par la Belgique et que des actions concrètes soient mises en place pour enseigner la réalité de la colonisation belge au Congo. Dans un édito publié le 1er janvier dans le magazine anglophone bruxellois Brussels Times, la princesse Esmeralda se dit en faveur du déboulonnage des statues de Léopold II.

Le président du MR, parti membre du gouvernement fédéral et wallon, se dit "inquiet pour la princesse Esmeralda". Pour le libéral, une descendante du roi Léopold II ne peut visiblement pas critiquer le souverain ou l'histoire belge sans renoncer à ses titres. "À un moment donné elle doit essayer de mettre un peu de cohérence dans tout ça. Elle peut aussi renoncer à son titre dans ce cas, je pense que ce serait plus cohérent", a-t-il lancé durant son interview. Georges-Louis Bouchez a affirmé qu'"on ne peut pas avoir que les avantages d'un titre ou d'une fonction, sans en assumer aussi les conséquences".

"Léopold II fait partie de notre histoire. La colonisation fait partie de notre histoire. Est-ce que tout ce qui a été fait là-bas était digne et légitime? Certainement pas. C'est la raison pour laquelle en 2017 [...] j'ai obtenu au conseil communal de la Ville de Mons une plaque commémorative qui explique l'histoire de la colonisation, aussi dans ses travers", a encore affirmé le libéral.

Exploitation des richesses, mutilations, traite des enfants...

Rappelons que c'est le roi Léopold II qui a lancé la colonisation du Congo. A la fin du 19e siècle, le souverain a affirmé sur la scène internationale qu'il lançait des missions philanthropiques et humanitaires en Afrique centrale. En réalité, ces missions visaient à exploiter les richesses de la région. Sous le règne de Léopold II sur le Congo, la Belgique a imposé le travail forcé, mutilé et brutalisé les populations, utilisé la prise d'otages pour soumettre les habitants, ou encore mis en place un système de traite des enfants.

"Il semble que plusieurs actes de violence analysés par les historiens seraient aujourd’hui qualifiés de crimes contre l’humanité", avance un rapport d'experts soumis en octobre dernier à une commission spéciale de la Chambre des représentants.


 

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