Frédéric Daerden, député fédéral et porte-parole de la fédération liégeoise du PS était l'invité de la rédaction de Bel RTL. Il répondait aux questions de Martin Buxant.
Martin Buxant: Frédéric Daerden, vous aviez bandé les muscles. Vous aviez laissé entendre que vous iriez au combat contre Willy Demeyer et finalement vous ne serez pas candidat à la fédération liégeoise du Parti socialiste. Pourquoi vous êtes-vous dégonflé?
Frédéric Daerden: Je ne me suis pas du tout dégonflé. Je me suis expliqué depuis un an sur ma volonté de faire évoluer le fonctionnement de la fédération et d'y contribuer et j'y ai contribué de différentes manières, notamment en fournissant une note avec diverses propositions et cela il y a une quinzaine de jours et je l'ai fourni à Willy et aux deux autres ministre socialistes liégeois et puis suite à cela, il y a eu de nombreux contacts entre nous pour voir comment on allait faire fonctionner la fédération de demain pour les biens des militants et pour le bien des citoyens liégeois.
Martin Buxant: Et concrètement, est-ce qu'on ne vous a pas un peu amadoué en vous offrant un poste de vice-président et un poste de porte-parole de la fédération?
Frédéric Daerden: Je crois que la volonté était d'avoir un projet collectif et nous avons une équipe avec un partage de responsabilités.
Martin Buxant: Parce que, avant, il était moins collectif le projet?
Frédéric Daerden: Il y avait moins de partage de responsabilités. Et ici il y a des engagements concrets de la part du candidat président, Willy, avec un partage de responsabilités comme je vous le disais il y a instant, et dans ces responsabilités, il y a notamment celle de porte-parole. C'est un rôle de confiance vis-à-vis du président et qui est un rôle important vis-à-vis de l'extérieur. Pourquoi? Au-delà des fonctions de porte-parole, il y a aussi dans ma fonction «chargé des relations avec l'extérieur, avec l'action commune, avec le monde associatif, avec le monde des entreprises.
Martin Buxant: Est-ce que vous n'aviez pas juste peur d'être battu à plate couture par Willy Demeyer? Parce que ce n'est pas le genre d'un Dardenne, finalement d'avoir peur d'un conflit électoral?
Frédéric Daerden: Je n'ai jamais eu peur des élections et je pense que c'est chaque fois un moment important de démocratie. En tous les cas je pense qu'il valait mieux avoir ce projet collectif qu'un conflit qui pouvait empêcher demain un projet collectif. C'est le choix que j'ai fait pour l'apaisement et surtout pour la construction.
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