L'avocate d'Armand De Decker, Michèle Hirsch, était l’invitée de la rédaction de Bel RTL. Interrogée par Martin Buxant, elle a réfuté toute action illicite de l'ancien président du Sénat dans la polémique autour de l'homme d'affaires belgo-kazakh Patokh Chodiev.
Martin Buxant: On avait invité votre client, Armand De Decker mais il a refusé de venir. Est-ce que c’est parce qu’il a des choses à cacher dans ce dossier politico-financier qu’on appelle le Kazakhgate?
Michèle Hirsch: Pas du tout. Rien à cacher.
M.B.: Vous êtes avocate, si on vous règle 730 000 euros d’honoraires, vous avez bien des factures à montrer aux enquêteurs parce qu’un des problèmes c’est que votre client n’arrive pas à en montrer aux enquêteurs.
M.H.: Je vais y venir mais avant ça je voudrais revenir sur des points essentiels. On a dit qu’Armand De Decker avait joué un rôle dans le processus d’adoption de la loi sur la transaction pénale élargie d’avril 2011. C’est totalement risible, absurde, d’imaginer qu’Armand De Decker aurait pu influencer le processus législatif.
M.B.: Mais pourquoi? Il a quand même été voir le ministre de la justice?
M.H.: En réalité, il y a eu un accord du gouvernement sur la levée du secret bancaire et sur la transaction pénale élargie. Cet accord trouve ses prémisses déjà dans la commission d’enquête sur la grande fraude fiscale en mai 2009 et Armand De Decker, il est vraiment risible de penser qu’il a pu influencer ce processus.
"Armand De Decker n'a rien à cacher" dit son avocate Michèle Hirsch: "C’est risible d’imaginer qu’il aurait pu influencer le processus législatif"
Publié le 23 novembre 2016 à 09h41
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