(Belga) Avec la relance de tous les réacteurs nucléaires, les centrales au gaz sont plus que jamais menacées. La ministre de l'Énergie, Marie-Christine Marghem (MR), planche sur un système de soutien, une bouée de sauvetage qui leur permettrait de tenir jusqu'à la sortie du nucléaire, rapporte jeudi l'Echo.
Pour éviter la fermeture de centrales performantes, nécessaires pour assurer l'équilibre du réseau et dont les capacités seront plus que bienvenues à partir de 2022, quand les centrales nucléaires commenceront à fermer leurs portes, la ministre travaille à un système de rémunération des capacités. L'idée est d'en finir avec la réserve stratégique, mise en place ces dernières années pour faire face au risque de black-out, et mettre sur pied une réserve structurelle. La différence est que cette réserve structurelle serait basée sur un appel d'offres volontaires, basé sur des critères techniques, alors que l'actuelle réserve stratégique concerne des centrales qui ont décidé de fermer, mais à qui la loi impose de rester disponibles en cas de besoin. Les centrales qui entreraient dans cette nouvelle réserve structurelle ne seraient plus seulement rémunérées en fonction des volumes d'électricité produits, mais également pour la capacité qu'elles mettent à disposition du marché. (Belga)
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