C'était l'un des temps forts de l'émission C'est pas tous les jours dimanche sur RTL-TVI: Opaline Meunier est venue justifier son choix. Jeune Montoise membre du cdH, parti dans lequel elle occupait un poste, elle a choisi de rejoindre la liste de Georges-Louis Bouchez, conseiller communal MR. Nos journalistes Mathieu Langer et Thomas Kinet font le point sur la polémique et l'intervention, ce dimanche, de la jeune femme.
Opaline Meunier est une étoile montante du cdH. Enfin, ça… c'était avant de s'allier au libéral Georges-Louis Bouchez pour les prochaines élections communales. Démise de ses fonctions mais pas exclue du cdH, elle est aujourd’hui sans emploi mais toujours étudiante. "On m'a laissé jusqu'à la dernière minute. On m'a dit: 'Tu peux faire marche arrière, tu peux revenir sur la liste du cdH, et auquel cas il n'y a pas de problème et la vie continue'. J'ai dit non, j'y tiens, je veux me présenter sur la liste Mons en mieux. Donc évidemment, c'est normal, c'était incompatible avec une fonction auprès du parti national", confie Opaline Meunier, désormais candidate aux élections communales à Mons sur la liste Mons en mieux.
Aller faire la rawette d'Elio Di Rupo, jamais!
Après avoir été recadrée par Benoit Lutgen, le président du cdH, la question se pose: Opaline Meunier, Judas ou géniale? Dans C’est pas tous les jours dimanche, elle s’est expliquée sur son choix politique. "Evidemment qu'on va devoir juste changer la façon de gérer la ville de Mons", a-t-elle lancé. Le présentateur Christophe Deborsus lui a rétorqué que ça serait peut-être avec le PS, qui dispose actuellement d'une majorité absolue à Mons, où Elio Di Rupo règne en maître depuis 18 ans. "Ça peut être avec le PS si, et seulement si, ils perdent la majorité absolue. Parce qu'aller faire la rawette (NDLR: mot wallon pour parler d'"un petit peu" ou de "rajout") d'Elio Di Rupo, ça ni moi ni Georges-Louis, c'est jamais!", a-t-elle répondu.
Je n'ai rien contre Elio Di Rupo en tant que personne, mais je trouve que ma ville va moins bien
Attentif en coulisses, Georges-Louis Bouchez incarne le choc des générations des prochaines élections montoises. Le discours est lissé, mais pas question de s’afficher contre la politique d’Elio Di Rupo. "Ce n'est pas de s'opposer à quelqu'un ou à un parti politique, c'est simplement proposer un autre projet de développement. Mons a de grandes difficultés, mais Mons a énormément d'atouts", indique Georges-Louis Bouchez. "Moi je n'ai rien contre Elio Di Rupo en tant que personne, je n'ai rien non plus contre le Parti socialiste, moi ce qui me dérange, c'est que j'ai 24 ans et je trouve que ma ville va moins bien qu'il y a 10 ans", affirme de son côté Opaline Meunier.
La saga des élections communales à Mons réserve encore des surprises. Il reste 259 jours aux candidats pour convaincre.
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